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INTRODUCTION. xli.i
nois, et à ses exécuteurs testamentaires une robe et chaperon de fin drap noir, avec un bonnet pour porter son deuil, 6 février i5-i2 (n° 616). Une autre, Perrette Cahiere, femme d'un maître pâtissier de Paris, cc fort caducque, ancienne et maladifve», n'ayant que des parents éloignés, fit donation par son testament de tous ses biens, meubles et immeubles, à Guillemette Waconsains, qui demeurait dans sa maison, en reconnaissance de ses bons et agréables services, pour aider k à la marier et à supporter le faix dudit mariages, et comme certains de ses parents ctloingtainsii pourraient venir pour appréhender sa succession, la testatrice stipula qu'on , remettrait à chacun d'eux i o livres tournois pour les frais de leur voyage, «en les priant de ne faire aucun empeschement, ne destourbier à son testament-, 11 février i55o((n° 33-19). Une troisième bourgeoise, femme d'un sergent à verge du Châtelet, aux termes de son testament du 7 septembre i55o, choisit sa sépulture au cimetière des Innocents, devant et à l'opposite de l'Image Notre-Dame; elle distribua entre ses nièces ses robes, à l'une, une robe de drap noir, doublée de demi Ostade, à une autre, une robe de drap violet, fourrée de penne noire, à une troisième, une robe de drap violet'à queue, doublée de demi-ostade, et à chacune d'elles une demi-douzaine de chemises; elle donna à son ancienne chambrière une robe ronde de drap tanné; au serviteur de son mari, un manteau de drap noir, valant 100 sols tournois'pour remplacer celui qu'il avait perdu; à la femme d'un maître barbier une petite bague d'or, dans laquelle se trouvait enchâssée une petite cornaline, pour pendre au cou de son enfant. Enfin elle légua tous ses biens à Robert Sordeau, clerc de Louis Allegrain, conseiller au Parlement, tt pour la bonne amour « qu'elle lui portait et en raison de ses bons et agréables services (n° 3564).
Ceux qui voulaient faire profession religieuse se considéraient comme morts civilement, et comme preuve de renoncement au monde, disposaient souvent de leurs biens en faveur de leurs proches, c'est dans cet esprit qu'un jeune homme de dix-sept ans, Julien Laffilé, fils de feu Nicolas Laffilé, docteur régent.en la Faculté de médecine, laissa tous ses biens à sa mère, à sa sœur et à son frère, rr à cause du bon voulloir et intention qu'il avoit de soy aller rendre de brief religieulx Célestin en la religion et monastère des Celestins de Marcoussis, y demourer et y finer
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